vendredi 1 mai 2009

Joli mois de mai couilles

Mon tendre ami,


Connaissez- vous Agnès Bihl ? Cette saltimbanque qui chante gaillardement "Ha, le joli mois de mai, ha le joli mois de mes couilles, si j'en avais !"

Hé bien oui, le mois de mai est de retour à grand renfort de clochettes blanches qui sentent bon et que le lobby prolétaire a érigé en tradition à la con, ce qui nous oblige à offrir des fleurs à nos vieilles mères avant de les balancer à l'hospice, où, abandonnées de leurs gauchos d'enfants bien-pensants, elles crèveront seules, pataugeant dans leur urine, avec pour seule compagnie une infirmière qui lui braillera dans les oreilles : "Madame, votre fils vient d'appeler, y pourra pas v'nir, il a une réunion syndicale importante ! Il est bien vot'e fils, il s'occupe des gens !"

Alors ces vieilles écraseront une larme en même temps qu'un pet et rendront leur dernier souffle tout en maudissant Léon Blum et en bénissant Pierre Poujade ainsi que ses héritiers politique.

Bref, le printemps est de retour et nous met le cœur en fête.

Malgré l'ambiance populairement festive, je n'irais pas manifester. Non, je n'ai rien à revendiquer. Dussé-je avoir des doléances, je ne les exprimerais pas. Exprimer à qui ? Pour quoi ? Je n'y crois plus. Y ai-je jamais cru ?
Je n'espère plus une restauration monarchique, ni une suppression totale de la TVA au profit du rétablissement de la taille, cet impôt qui fut si cher au cœur des Français. Ce pénible Gavroche de Sarkozy, avec sa politique d'extrême gauche, a ruiné tout mes espoirs.
Les voies du bonheur sont dans le détachement des choses matérielles. J'irais rendre ma Mercedes dès lundi matin, puisque l'engeance ouvrière s'obstine bêtement à ne pas travailler le Week-end.

Libéralement tiens,


Charles Emmanuel Gastier d'Anghien, comte de Noblecourt.

PS : Si vous croisez Denise, transmettez lui mes salutations. Après tout, il faut reconnaître au gens du peuple leur simplicité : Avec Denise, je n'ai jamais eu à payer...

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