mercredi 20 mai 2009

La lettre 6

Mon cher ami,

Ton courrier précédent m'a bien fait cogiter. Bigre, Diantre et cornegidouille, tu as mille fois raison ! Allons-y mollo avec la révolution. D'une part, parce que nous manquons cruellement de partisans, d'autre part , parce que nous n'avons rien à mettre à la place...

L'histoire regorge d'exemple d'hommes et de femmes de bien, qui, dévoués à la chose publique, ont eu tôt fait de se compromettre avec l'adversaire ardemment combattu. On a vu des Victor Hugo changer régulièrement de bord, courant de Royalisme en démocratie, de Bonapartisme en re-démocratie... Oui, nombreux sont les pauvres erres qui, aujourd'hui encore, trainent leur misère de "maison des potes" au Palais Bourbon... Un salut amical à Fadela.

Soyons sereins. Tiens, pour montrer que je ne suis pas un paltoquet de fond de cour, je m'instruis en ce moment sur la vie des institutions. Figures-toi que la chaîne "Public Sénat" est fort intéressante ! J'ai appris aujourd'hui même qu'il y a à peine 50 ans, les députés se foutaient encore sur la gueule en plein hémicycle, mêmes hémicycles qui, aujourd'hui, sont vides la plupart du temps... Mine de rien, on avance...

En attendant le retour d'HADOPI, de la grippe porcine, et de Aung San Suu Kyi, je te pris de croire en mes respectueuses salutations.



Matinalement tiens,



E. Debert

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